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11 mars 2015

SPIKE JONES ou L'ENTARTEUR MUSICAL

SPIKE JONES ou L'ENTARTEUR MUSICAL

 

SPIKE JONES 1

 

Lindley Armstrong "Spike" Jones est né le 14 décembre 1911 à Long Beach (Californie). Il meurt le 1 mai 1965.

A onze ans il commence la batterie dans des groupes qu'il fonde avec des amis musiciens. Rapidement il devient aussi un incroyable percussioniste; il aurait appris d'un cuisinier à utiliser casseroles et accessoires de cuisine comme instruments de percussion.

Dès les années 30 il intègre le Victor Young Band en tant que batteur. A partir de 1937, il joue avec le John Scott Trotter Orchestra avec qui il restera cinq ans.

En 1941, il fonde les City Slickers, un groupe qui réunit une dizaine de musiciens (multi-instrumentistes pour la plupart). Batterie, piano, banjos, trompettes, trombones, saxophones, harpe, klaxons, canons, clarinettes, guitare, explosifs, tuba, feux d'artifices... Les City Slickers ce sont les Marx Brothers de la musique. Tout est loufoque, burlesque, outrageux, irrévérencieux, rigolo (et joyeusement anti fasciste pendant la guerre). On se marre, on se bidonne et on en redemande.

Jusqu'en 1955, Spike JONES & The City Slickers vont se produire et enregistrer sans répit. Le succès est au rendez-vous; ils participent à des tas d'émissions de télévision, ils font des apparitions au cinéma et enregistrent à tours de bras.

Il faut dire que l'orchestre n'a peur de rien et s'attaque (le mot est faible) à tous les répertoires. Jazz, variété, opéra, musique classique, thèmes traditionnels, ...tout y passe et rien ne résiste à la tempête musicale d'un orchestre qui compte en son sein de fameux solistes. Chez Spike Jones, on ne compose pas, on décompose, on fait exploser les conventions (sur scène il y avait autant d'explosifs que d'instruments  et n'oublions pas que Spike JONES dirigeait ses musiciens un revolver à la main).

Une seule règle, on ne respecte rien. On peut parodier les crooners, déconstruire une oeuvre classique, incendier un thème de jazz ou railler la musique country. Du moment qu'on rigole et qu'on fait le show. Et le show, Spike JONES & The City Slickers en sont les spécialistes. Le spectacle est frénétique, virevoltant, virtuose, hilarant, burlesque et mené à tout berzingue. Il y a des nains et un géant, on démonte les instruments, on est assourdi par les sirènes qui hurlent au beau milieu d'un adagio...Et puis il y a cette dégaine du leader (Spike c'est le clou, ainsi surnommé pour sa légendaire maigreur) fagotté dans des costumes aux couleurs criardes. Il mâche du chewing gum sur scène, il tire sur ses musiciens, il est malpoli ...et c'est un percussioniste hors pair qui conduit un band d'allumés et de fous furieux.

On touve beaucoup de vidéos de  Spike JONES & The City Slickers, y'a qu'à se baisser. Ceux qui connaissent se feront un plaisir de retrouver le plus fou de tous les orchestres, ceux qui découvrent, on les envie...on ne rencontre pas tous les jours un entarteur musical de cet acabit.

 

 

SPIKE JONES: Poet and Peasant Overture

 

 

 

 

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